L'accès est pour tous et toutes. La solidarité entre habitants mais aussi entre les différents lieux de vie.
Chaque lieu est autogéré, par ce principe, les habitants sont acteurs de leur logement.
Chaque lieu est autonome. L'autonomie financière mais aussi dans la gestion quotidienne.
Mille et une façons de découvrir nos différents lieux, voici en image l'ambiance chaleureuse et solidaire de nos lieux de vie.
Occupation autogérée, 25 habitants sont expulsés.
Les expulsés s'organisent en autogestion face à un immeuble de sept étages, le Tagawa Hôtel au 321, Avenue Louise.
L'association sans but lucratif voit le jour en Octobre 2004 et à été réorganisée tout au long des différentes occupations.
Le Tagawa est rempli, les habitants débutent une nouvelle occupations pour les membres qui cherchent à se loger à Audergem.
Soutien à l'occupation de l'immeuble innocupé de l'église de scientologie Belge. 103 Boulevard de Waterloo à Bruxelles.
Plusieurs mal-logés de différentes occupations, (103, Tagawa, Îlot Triomphe,...) expulsés de leurs occupations respectives, se lance alors l'occupation du Gésu à Saint-Josse.
Au côté des habitants, les associations lancent le Ministère de la Crise du Logement pour fédérer au niveau national les personnes qui se battent contre la crise du logement.
Les habitants sont expulsés du cloître du Gésù. Les associations soutiennent les habitants qui en protestation passent une nuit à la belle étoile dans le parc du Botanique, sous les caméras de télévision.
Le lendemain, les habitants occupent un autre bâtiment dont le propriétaire est la Région wallonne. Ils obtiennent de celle-ci un accord pour y séjourner. L’asbl 321 Logements est rebaptisée Woningen 123 Logements.
Rapidement, nous organisons un atelier vélo pour les habitants et avec l'aide des bénévoles, nous ouvrons nos portes au public.
Les habitants du 123 se mobilisent pour participer au Festival FOU à Paris, Le FOU est habituellement un événement assez artistique, durant lequel la plupart des squats du réseau ouvrent leurs portes et organisent tour à tour des événements.
Par les différentes rencontres à Paris et Bruxelles, nous nous sommes rendu(e)s à la grande manifestation de l'intersquat à Rome.
Premier accord avec la société Infrabel pour la gestion d'immeubles voués à la destruction. Cette accord permet de loger et mainenir près de 24 familles à la Rue du Progrès.
La Table d'Hôte du 123 ouvre ces portes tous les dimanches avec un concept simple, végan avec des légumes de récupération du jour et à prix libre.
L'extention de la rue du Progrès continue malgré un chantier du RER à l'arrêt. La poissonnerie est crée, les locaux sont aménagés en logements et en espaces communs destinés à accueillir initiatives citoyennes et activités collectives de tous types.
Bâtiment vendu par la région Wallonne, la convention temporaire à été respectée et les habitants relogés.
L'association existe, ces membres répartis dans différents lieu de vie, se réorganisent.
Notre philosophie commune est basée sur plusieurs principes : l’autonomie, l’autogestion, la participation, la solidarité. La particularité de notre association réside dans l’implication et l’investissement réciproque des habitants.
L’association a comme objectif la création de logements solidaires et autogérés. Dans ce contexte elle ne souhaite pas freiner l’investissement des propriétaires, mais trouver une solution simple pour occuper légalement des bâtiments en attente d’affectation ou d’investissement, avec des garanties fiables, tant pour le propriétaire que pour les habitants. Plusieurs organismes privés ont déjà fait confiance à notre modèle, comme Delens Sa, Infrabel SA, EMMA ASBL ou la Région Wallone.
Ce modèle est composé d’habitants solidaires. Pour rappel, l’association est composée à 90% d’habitants, 5% d’anciens habitants, 5% de personnes extérieures. L’ensemble des décisions sont prises en réunion d’habitants. Fin 2018, nous regroupons 5 Assemblées d’Habitants qui étaient composées de presque 200 habitants.
À travers ce mécanisme nous visons le développement personnel de chaque individu au sein du groupe et oeuvrons à l’insertion sociale par le « logement » (entendu comme lieu où l’individu peut se poser et construire pour lui-même et pour le groupe un projet de vie en société). Le développement de toutes sortes d’activités par les résidents des immeubles participe également à ce processus.